INSEE : portrait social 2021, la France en chiffres

INSEE : portrait social 2021, la France en chiffres

Le portrait social 2021 de l’INSEE, c’est par ici

Chaque année, l’INSEE nous donne rendez-vous pour décrire en détails l’état de la population française. Rendez-vous page 128 pour les statistiques liées aux ménages, aux couples et aux familles.

Fondée sur des chiffres de 2018, on y apprend notamment que :

“En 2018, en France hors Mayotte, 65,2 millions de personnes habitent dans 29,7 millions de résidences principales, constituant autant de ménages. La taille des ménages diminue depuis les années 1970 : 2,2 personnes en moyenne en 2018, contre 3,1 en 1968, notamment en raison du vieillissement de la population et de la plus grande fragilité des unions. Par ailleurs, 1,5 million de personnes vivent hors ménage : personnes vivant dans des habitations mobiles, bateliers, sans-abri et personnes vivant en communauté (foyers de travailleurs, maisons de retraite, résidences universitaires, maisons de détention, etc).”

Chiffres clés :

  • En 2019, 224 700 mariages ont été célébrés, soit 10 000 de moins qu’en 2018. Parmi ces mariages, 6 272 ont uni des personnes de même sexe.
  • En 2019, 196 000 pactes civils de solidarité (Pacs) ont été signés. Leur nombre diminue légèrement, après avoir augmenté régulièrement depuis 2002, sauf en 2011, année où la fiscalité a changé. En 2019, 8 400 Pacs ont concerné des personnes de même sexe.
  • En 2018, 37 % des ménages sont constitués d’une seule personne ; ils regroupent 17 % de la population, contre 10 % en 1990
  • Avant 55 ans, les personnes habitant seules sont en majorité des hommes mais, après 80 ans, huit sur dix sont des femmes, celles‐ci survivant plus souvent à leur conjoint.
  • Les couples sans enfant constituent 25 % des ménages en 2018, contre 23 % en 1990, ce qui s’explique en grande partie par le vieillissement de la population.
  • Les ménages avec au moins un enfant mineur sont moins fréquents en 2018 qu’en 1990 (27 % contre 35 %).
  • En France, en 2018, 68 % des enfants mineurs vivent dans une famille « traditionnelle »,
  • 21 % dans une famille monoparentale et 11 % dans une famille recomposée (7 % avec un parent et un beau parent et 4 % avec leurs deux parents).
  • Au total, 28 % des enfants résident donc avec un seul de leurs parents.
  • Ils vivent le plus souvent avec leur mère (82 %), et ce davantage quand il s’agit d’une famille monoparentale (85 % contre 76 % pour les familles recomposées).
  • Dans l’ensemble des familles avec enfants mineurs (8,0 millions en 2018), la part des familles monoparentales a doublé depuis 1990, de 12 % à 24 %. Celle des familles recomposées est stable depuis 1999. Les familles nombreuses sont moins fréquentes. En 2018, 16 % des familles avec enfants mineurs comptent au moins trois enfants, contre 20 % en 1990. C’est le cas de 12 % des familles monoparentales, 16 % des familles «traditionnelles » et 29 % des familles recomposées.
Familles Durables - Insee portrait social 2021, la France en chiffres

À la page 43, le portrait social se penche sur la natalité dans un chapitre intitulé : “Neuf mois après le premier confinement, une baisse plus marquée des naissances dans les territoires fortement touchés par l’épidémie.”

De décembre 2020 à février 2021, neuf mois après le premier confinement décidé à la suite de la première vague de l’épidémie de Covid‐19 en France, le nombre de naissances a fortement baissé par rapport aux trois hivers précédents. Les inquiétudes liées au contexte sanitaire et économique ou encore l’accès difficile voire impossible aux centres de procréation médicalement assistée ont pu conduire un certain nombre de personnes à reporter ou abandonner leur projet de parentalité. (…) La baisse du nombre de naissances a été plus forte chez les femmes les plus jeunes (moins de 30 ans) et les plus âgées (40 ans ou plus). Au printemps, la natalité des premières a continué d’être inférieure à celle des années précédentes, tandis qu’elle a rebondi pour leurs aînées.

Vous devriez aussi aimer
Afficher plus

Enfants et écrans : la problématique réduction des interactions humaines

Pour chaque minute passé devant un écran, les enfants entendent moins de mots exprimés par les adultes, vocalisent moins et sont moins impliqués dans des interactions suivies. C'est ce que démontre l'étude scientifique publiée le 4 mars 2024 dans JAMA Pediatrics et rédigée par Mary Brushe, Dandara Haag, Edward Melhuish et leur équipe. Un partage Familles Durables.
Afficher plus

Milieux modestes : la qualité des modes de garde améliore les résultats scolaires au lycée

Une prestation de soins de haute qualité, émotionnellement sensible et cognitivement stimulante au cours des 5 premières années de la vie est liée à la réussite en sciences, technologie, ingénierie et mathématiques et à la réussite scolaire à l'âge de 15 ans. Une étude de l'Université de Californie à Irvine partagée par Familles Durables.
Afficher plus

Sondage : 58% des Français sont opposés ou effrayés par le mariage

L'étude OpinionWay pour Sofinco met la lumière sur la manière dont les Françaises et les Français perçoivent l'institutionnalisation de la conjugalité. Elle met la lumière sur le manque de conviction en l'intérêt du mariage, mais aussi des considérations sur les coûts et l'appréciation de la question écologique. Un partage Familles Durables.
Afficher plus

Parole aux pros : les centres parentaux pour parents en grande détresse psychologique, affective et sociale

Soutenir les parents en grande détresse psychologique, sociale et affective tout en répondant à leurs besoins de stabilité conjugale, c’est le challenge des centres parentaux. Alors que trop souvent, l’aide apportée à une mère en détresse excluait tacitement le père, des professionnels se sont unis pour mettre en place des structures dont la vocation est d’accueillir, lorsque cela est possible, “la triade”, c’est à dire le groupement enfant, mère et père. Cette semaine, Familles Durables relaie le documentaire co-produit par Aire de Famille et Créalis Média avec le soutien financier de la DGCS.